Hello gars & garces,
En cette nuit luit la nostalgie de ces moments chéris mais disparus, telle est la dure réalité du moment. La comptabilité n'a jamais été mon truc, mais j'apprends que la saveur s'estompe avec le temps et s'abîme irrémé-diable-ment dans l'oubli.
La dureté de la vie pleine de malice me prouve que RIEN n'a plus vraiment d'importance.
Les dés sont jetés depuis cet étrange big bang jusqu'au réveil final. Ils roulent et roulent, écrasant tout ce qui entrave leur rage. Personne n'en sortira vivant - c'est l'idée centrale, le crédo crapuleux.
La vie n'est pas vraiment la vie et la mort n'est de fait certainement pas la fin.
Le rapport avec la peinture ? Et bien, peindre est ma bulle de protection, mon sas, ma fidèle amie. Peindre est mon salut, la faille dans un système opaque et presque robotique.
Poser le pinceau sur la toile m'offre un autre rêve dans le rêve. Que l'on ne s'y trompe pas, un tableau est aussi illusoire que le reste mais en substance il peut toucher et réveiller ce qui semble être éteint (...)
Le reste n'a pas plus de sens que cette noirceur rampante, faussement colorée par nos petits sentiments trompeurs.
Peindre est tout ce que j'ai et c'est ainsi que cela fonctionne pour moi. A chacun ses cartes, pas vrai !?
Rien de mal fait en résumé; le spleen existentiel accompagne souvent l'artiste. Créer à partir de rien est un fameux challenge, vous savez. Prendre son envol et voir de loin.
Bonne nuit. Et demain on recommence pareil.
Lenny